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cabinet de conseil en droit retraites, conseils retraite, rémunération, accompagnement retraite, stratégie, procédures

Cabinet de Conseil en Droit
des Retraites Obligatoires

Conseils et accompagnement* en toute sérénité
*éligible au crédit d'impôt à 50% sur IRPP et 25% sur IS

Contrôle des Droits | Stratégies de Carrière
Conseils Rémunération, Statuts & Cotisations
Procédures auprès des Régimes de Retraite

Liquidation des Droits à pensions de retraite
Cumul emploi-retraite !

cabinet de conseil en droit retraites, conseils retraite, rémunération, accompagnement retraite, stratégie, procédures

ère conseils retraites est un cabinet indépendant

spécialisé dans les régimes obligatoires de retraite.

Nous accompagnons nos clients sur leurs droits retraites depuis 25 ans : particuliersexpatriés et entreprises.

+ de 3000 clients

+ de 98% de clients satisfaits

+ de 50% de nos clients viennent par recommandation

 

En moyenne, + de 22% d’augmentation des pensions après nos contrôles et conseils

conseil retraite accompagnement retraite CNAV AGIRC ARRCO IRCANTEC CIPAV SSI CARMF CAVAMAC

Nos missions

Nos missions découlent des axes d'accompagnement suivants :

  • Vous donner de la visibilité sur vos droits à la retraite (montants des pensions, dates de départ en retraite, pension de réversion)

  • Contrôler et corriger l'enregistrement de vos droits (régimes de base et régimes complémentaires, revenus retenus, trimestres et points)

  • Elaborer des stratégies d’optimisation (rachat de trimestres, retraite progressive, cumul emploi-retraite, statut du dirigeant, stratégie de rémunération)

  • Prendre en charge la liquidation de vos droits à la retraite (démarches administratives, contrôle des montants des pensions)

En savoir plus sur le cabinet ère conseils

  • Comprendre les régimes obligatoires – La pension de base
    Explications : En tant que salarié, vous êtes soumis à des cotisations qui vous permettent de bénéficier, à votre retraite, d'une pension. Les retraites de base et complémentaire constituent 2 régimes de retraite obligatoires. Si vous avez effectué toute votre carrière en tant que salarié dans le secteur privé, à votre départ, vous percevez une retraite de base du régime général de la Sécurité sociale et une retraite complémentaire de l'Agirc-Arrco. Régimes obligatoires : régime de base + complémentaire Lorsque vous avez exercé des professions relevant de plusieurs régimes de retraite (agriculture, artisanat, commerce, profession libérale, salarié du secteur privé, agent du secteur public, etc.), vous percevez plusieurs pensions de retraites de base et complémentaires. Les règles de calcul de vos pensions de retraite sont différentes dans le régime de base et le régime complémentaire. Cette rubrique s’intéresse au régime de base. Il existe 42 régimes de retraites obligatoires en France. Pour simplifier la compréhension, les explications se limiteront aux règles classiques du salarié du secteur privé. AGES DE DEPART A LA RETRAITE Il existe différents âges pour partir à la retraite : Age légal de départ à la retraite - 64 ans - C’est l’âge à partir duquel l’assuré peut légalement faire sa demande de retraite. La réforme des retraites d'avril 2023 a progressivement repoussé l'âge légal, de 62 à 64 ans. Cependant si vous ne réunissez pas les conditions pour bénéficier du taux maximum (appelé aussi « taux plein »), vous serez pénalisé. Age du taux plein Age à partir duquel il est possible de partir en retraite sans subir la décote sur le montant de sa pension Age du taux plein automatique - 67 ans - Age à partir duquel la retraite est calculée au taux maximum, et ce quel que soit le nombre de trimestres acquis. Age de mise à la retraite d’office - 70 ans - Dès lors qu’un salarié est âgé de 70 ans, il peut être mis à la retraite d’office par son employeur, même sans son consentement. Retraite anticipée Il s’agit de cas particuliers où les personnes peuvent partir avant l'âge légal (travailleurs handicapés, carrière longue, prise en compte de la pénibilité…). COTISATIONS L’assurance vieillesse constitue le régime de retraite de base des salariés. Géré par la Cnav (caisse nationale d’assurance vieillesse), ce régime est financé par une cotisation d’assurance vieillesse prélevé sur votre fiche de paie qui se décompose en réalité en deux cotisations : - une part dite « plafonnée », c'est à dire calculée sur la fraction de la rémunération inférieure ou égale au plafond de la sécurité sociale. - l’autre déplafonnée, c'est à dire calculée sur la rémunération totale. Une part de ces cotisations est à la charge des employeurs. L’autre est à la charge du salarié. Les taux sont détaillés ici PENSIONS DE RETRAITE L'Assurance vieillesse du régime général de la Sécurité sociale prend en compte : - votre nombre de trimestres d'assurance vieillesse. - la rémunération sur laquelle ont été prélevées les cotisations L’acquisition des trimestres se fait par les salaires et non en temps de travail : un trimestre retraite cotisé est une unité de référence correspondant à un montant de revenu perçu. Il ne s’agit pas d’un trimestre temporel (trois mois), sauf l’année de la liquidation de vos droits. Explication : Pour valider un trimestre, vous devez percevoir 150 x le smic horaire brut Soit en 2023 : 150 x 11,27 euros = 1 690,5 €. Pour valider 4 trimestres (le maximum possible) en 2023, votre revenu annuel brut doit être au moins égal à 1 690,50 € x 4 = 6 762 €. Les trimestres assimilés sont des périodes d’interruption de travail qui comptent tout de même pour la retraite : maladie, maternité, chômage, service militaire, etc. Quels que soient vos revenus, seuls quatre trimestres au maximum peuvent être validés au cours d’une année civile. Trimestres validés = trimestres cotisés + trimestres assimilés Le nombre de trimestres « taux plein » varie selon l'année de naissance. Voir ici S’il n’a pas tous ses trimestres l’assuré subit une minoration sur le montant de sa pension, appelée décote. Inversement s’il a acquis plus de trimestres que nécessaire l’assuré bénéficie d’une surcote. La formule de calcul de la pension de base est la suivante : RAM = revenu annuel moyen = il s’agit de la moyenne des 25 meilleurs salaires perçus sur toute la carrière. Attention: - Pour la retraite, le salaire pris en compte est plafonné au PASS (plafond annuel de la sécurité sociale), même si la rémunération perçue a été supérieure. Le PASS varie chaque année. *PASS 2023 : 43 992 € - La rémunération de l’année de liquidation de vos droits n’est pas prise en compte Taux : il s’agit de la part de votre revenu de référence que vous pouvez toucher à la retraite. Le taux plein est fixé à 50 % de votre salaire annuel moyen. S’il vous manque des trimestres (moins de trimestres validés que de trimestres demandés) il sera diminué (décote). Durée d’assurance : il s’agit d’un ratio entre le nombre de trimestres validés et le nombre de trimestres exigés pour votre génération. A cette formule peuvent être ajoutées des majorations (exemple. majoration de pension de 10% à partir du 3ème enfant pour les deux parents). Nos conseils : Vous devrez faire une demande de liquidation de vos droits auprès de chacune des caisses de retraite où vous avez cotisé : ère conseils peut s'en charger pour vous et vérifier/corriger les calculs de vos pensions. Cette prestation est déductible à 100% de votre revenu imposable. S’il vous manque des trimestres, le taux ET la durée d’assurance sont minorés. Pour ne pas subir de pénalité des solutions existent ! Mais il faut se pencher sur le sujet avant d'être au pied du mur.
  • Comprendre les régimes obligatoires – La pension complémentaire
    Explications : En tant que salarié, vous êtes soumis à des cotisations qui vous permettent de bénéficier, à votre retraite, d'une pension. Les retraites de base et complémentaire constituent 2 régimes de retraite obligatoires. Ne pas confondre la retraite complémentaire obligatoire avec la retraite supplémentaire facultative : en plus des retraites de base et complémentaire obligatoires, vous pouvez en effet cotiser librement auprès de régimes d’épargne retraite. Régimes obligatoires : régime de base + complémentaire La retraite complémentaire des salariés, dite retraite AGIRC-ARRCO, s'ajoute à la retraite obligatoire de base mais les règles de calcul de vos pensions sont différentes. Cette rubrique s’intéresse au régime complémentaire obligatoire. Pour simplifier, les explications se limiteront aux règles classiques du salarié du secteur privé. COTISATIONS Les cotisations sociales Agirc-Arrco (salariales et patronales) sont converties en points au cours de votre carrière. Lors de votre départ en retraite, ces points sont reconvertis en pension. Avant 2019 : - les salariés du privé, cadres et non-cadres, devaient tous cotiser à l’Arrco (Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés) en fonction de 2 tranches distinctes (la part de salaire brut sous le plafond de sécurité sociale ou PSS, et la part située entre 1 et 3 fois ce plafond) - les salariés cadres devaient, en plus, verser des cotisations auprès de l’Agirc (Association générale des institutions de retraite des cadres). Dans ce système, un cadre à temps plein avait une garantie minimale de points (GMP) de 120 points pour une année de cotisation. Le salaire annuel brut était découpé en trois tranches de cotisation : la tranche A, la tranche B et la tranche C. La part du salaire affecté à chaque tranche déterminait le montant de chaque cotisation. A partir du 1er janvier 2019 : - Les deux caisses ont fusionné : les salariés, cadres et non-cadres, ont désormais tous une seule caisse de retraite complémentaire appelée AGIRC-ARRCO. Ce régime unifié a entraîné la suppression de la garantie minimale de points (GMP) et il ne comporte plus que 2 tranches de cotisation, ayant chacune leur taux. L’ensemble du dispositif est détaillé ici Les points acquis au titre de la tranche B et C auprès de l’Agirc avant 2019 ont été convertis en points Agirc-Arrco. PENSIONS DE RETRAITE Le calcul de la pension complémentaire AGIRC-ARRCO se fait selon la formule suivante : Nombre de points X valeur du point au moment du départ en retraite = pension brute annuelle Attention : 3 coefficients minorants viennent impacter les régimes complémentaires AGIRC ARCCO : 1) Un coefficient de décote est appliqué s’il vous manque des trimestres et en fonction du nombre de trimestre manquant 2) Un coefficient de solidarité, ou minoration temporaire (3 ans), s'applique aux retraités nés à partir du 1er janvier 1957 qui partent en retraite avec le taux plein. Ce dispositif est destiné à encourager la poursuite de l’activité : en cas de départ en retraite 1 an après le taux plein, le malus n'est pas appliqué. En cas de départ en retraite 2 ans après le taux plein, une bonification temporaire (1 an) est appliquée. Attention : le malus temporaire sera supprimé pour les personnes qui prendront leur retraite à compter du 1er décembre 2023. Pour les assurés qui sont déjà en retraite et qui subissent actuellement le malus, celui-ci sera levé au 1er avril 2024. 3) Un coefficient d’anticipation tranche C pour les droits constitués avant le 1er janvier 2016 En régime complémentaire, les enfants donnent droit à deux types de majoration de pension : Majoration pour enfants à charge (temporaire) Ou majoration pour enfants nés ou élevés (à partir de 3 enfants) : définitive, mais plafonnée dans son montant. Ces majorations ne sont pas cumulables : c’est la plus favorable qui est versée. DEPART A LA RETRAITE La liquidation du régime complémentaire est possible uniquement si les intéressés ont cessé ou cessent toute activité professionnelle (sauf retraite progressive et quelques cas particuliers) Nos conseils : La complémentaire constitue généralement la part la plus importante de votre régime de retraite obligatoire mais attention, une décote au régime de base impacte aussi le régime complémentaire. Plusieurs règles coexistent aujourd’hui concernant le calcul du régime complémentaire, compliquant la bonne compréhension et vérification de ses mécanismes. Pour une étude personnalisée, n'hésitez pas à nous contacter.
  • Chômage : quels sont les impacts sur les droits à la retraite ?
    Explications : Une période de chômage peut permettre de valider des droits retraite, tant dans le régime de base, que dans le régime complémentaire. Toutefois, des conditions sont à respecter selon les situations. Il s’agit de différencier les périodes de chômage indemnisé et celles de chômage non indemnisé. Chômage indemnisé Les périodes de chômage indemnisé sont « assimilées » à des périodes d’activité. Elles sont prises en compte dans la durée d’assurance. Ainsi, 50 jours de chômage indemnisé permettent de valider 1 trimestre de retraite de base, avec un maximum de 4 trimestres par an. En outre, les allocations chômage sont soumises aux cotisations pour la retraite complémentaire. Par conséquent, elles donnent lieu à l’acquisition de points pour la retraite complémentaire. Les modalités de calcul dépendent de 4 éléments : Salaire Journalier de Référence, assiette fictive des cotisations, taux de calcul des points, et salaire de référence AGIRC-ARRCO. > L’assiette fictive de cotisations retraite s’obtient selon la formule suivante : > Pour les bénéficiaires de ARE (Aide au Retour à l’Emploi) , ASR et ASP, le taux de cotisations appliqué est de 6,2% pour la partie de l’assiette inférieure au PASS, 17% pour la partie de l’assiette supérieure au PASS. > Pour les bénéficiaires des ASFNE et ASS, le taux de cotisation est de 4% pour la partie de l’assiette inférieure au PASS et 12% pour la part de l’assiette supérieure au PASS. > Le salaire de référence AGIRC-ARRCO est fixé par le régime AGIRC-ARRCO et change chaque année. Ainsi, le nombre de points retraite AGIRC-ARRCO attribués pour les ARE, ASR et ASP = Chômage non indemnisé Les périodes de chômage non indemnisé avant 1980 permettent de valider des trimestres comme les périodes de chômage indemnisé. En revanche, à compter de 1980, la législation a été modifiée : - Lors de la 1ère période de chômage non indemnisé dans une carrière, ne faisant pas suite à une période de chômage indemnisé, il est possible de valider des trimestres retraite à hauteur d’un trimestre par période de 50 jours de chômage. Cependant, cette possibilité est limitée à 4 trimestres pour les périodes allant jusqu’au 30 juin 2011 ; elle a été étendue à 6 trimestres à partir du 1er juillet 2011. Cette période de 18 mois peut être continue ou discontinue. - Pour les périodes suivantes, la période de chômage non indemnisé doit succéder immédiatement à une période de chômage indemnisé. Dans ce cas, la limite est portée à une année (4 trimestres). Pour une personne âgée de plus de 55 ans et qui a cotisé au moins 20 ans à la retraite, la limite est portée à 5 années. Cette période doit être impérativement être continue. - Afin de bénéficier de ces trimestres, la personne doit impérativement avoir cotisé au régime général ou SSI (régime des indépendants) avant la période de chômage et doit impérativement rester inscrite auprès de Pôle emploi en effectuant son actualisation chaque mois. En revanche, les périodes de chômage non indemnisé ne permettent pas l’acquisition de points pour la retraite complémentaire AGIRC-ARRCO. Cas particulier du maintien des droits chômage jusqu’à la date d’obtention de la retraite à taux plein Dans le cas d’une indemnisation au titre de l’Aide au Retour à l’Emploi (ARE), il est possible, sous certaines conditions, de bénéficier du dispositif de maintien des droits à l’allocation chômage jusqu’à la veille de la retraite à taux plein. Pour cela, l’ensemble des conditions suivantes doivent être remplies : • Avoir 62 ans (ou plus), mais ne pas avoir validé le nombre de trimestres requis pour bénéficier du taux plein • Avoir été indemnisé par Pôle emploi au moins 365 jours depuis l’ouverture des droits • Justifier de 12 ans d’affiliation au régime d’assurance chômage • Justifier d’une période d’emploi de 1 an continu ou 2 ans discontinus dans une ou plusieurs entreprises, au cours des 5 années précédant la fin du contrat de travail pris en compte pour l’ouverture des droits • Justifier de 100 trimestres validés par l’assurance vieillesse Si l’ensemble des conditions sont réunies, l’allocation chômage pourra être perçue jusqu’à la veille de la date d’obtention de la retraite à taux plein. Ainsi, pour les personnes nées après le 1er janvier 1955, l’indemnisation cessera au plus tard la veille des 67 ans (âge automatique du taux plein si le nombre de trimestres requis n’est pas atteint). Par conséquent, les droits retraite validés au titre du chômage seront ajoutés à ceux validés au titre des activités professionnelles et permettront de majorer la durée d’assurance, le taux de liquidation et les points de la retraite complémentaire AGIRC-ARRCO. Néanmoins, les allocations perçues au titre du chômage ne seront pas pris en compte dans le Revenu Annuel Moyen (moyenne des 25 meilleures années), assiette de calcul de la pension de base du régime général. En outre, dans le cas de la retraite anticipée pour carrière longue, les trimestres validés au titre du chômage sont retenus dans la limite de 4 trimestres. Ainsi, la complexité d’une carrière professionnelle, éventuellement entrecoupée de périodes de chômage indemnisé ou non, peut influer fortement sur les futures pensions de retraite. Il paraît important de porter une attention particulière sur les droits enregistrés et d’en vérifier la cohérence ; Néanmoins, chaque situation individuelle est unique et peut être soumise à l’interprétation personnelle de l’agent de Pôle Emploi, qui aura le pouvoir de décision pour accepter ou non certains justificatifs ou conditions. Enfin, soyez certains qu’adopter les bonnes stratégies en fin de carrière, est un gage d’optimisation de ses futures pensions de retraite. Nos conseils : Voir aussi dans le menu Actualité & Vidéos notre article sur la réforme de l'assurance chômage > point au 21/11/2022
  • Comment estimer le montant de ma future retraite ?
    Explications : Les régimes de retraite obligatoires ont mis en place un simulateur gratuit - M@rel - qui vous permet d’obtenir une première estimation de votre future retraite (âge et montant) en fonction de différentes dates de départ. Pour accéder à M@rel, connectez-vous à votre compte personnel retraite sur www.info-retraite.fr ou www.lassuranceretraite.fr. Les estimations de pension effectuées en ligne sont toutefois indicatives : ne perdez pas de vue que ces simulations ne sont que des hypothèses qui restent à confirmer. Pour obtenir une meilleur compréhension de vos droits à la retraite consultez notre rubrique Visibilité. Nos conseils : Dans le cadre de la liquidation de vos droits ère conseils vérifie systématiquement les montants de vos pensions afin d’être certain que tout est pris en compte et que les calculs sont corrects. En effet, en cas de désaccord les délais pour contester sont limités dans le temps : ère conseils surveille ces échéances et vous accompagne jusqu'au versement effectif des bonnes pensions sur votre compte en banque. Visitez notre page conseils retraites > particuliers > liquidation pour en savoir plus.
  • Pourquoi faire appel à un expert retraite ?
    Explications : Il est très important de bien gérer votre dossier retraite car les conséquences impactent directement les revenus sur lesquels vous pourrez compter une fois votre carrière professionnelle achevée. Voici un résumé de la valeur ajoutée d’un organisme tel que le nôtre. Pour plus de détails sur nos services reportez-vous aux différentes rubriques du menu « nos conseils retraites ». Un expert de la vérification Un expert retraite va aller au-delà du simple contrôle de cohérence entre vos droits enregistrés et votre carrière tel que vous pouvez l’effectuer vous-même : il va être capable de faire une rétro-ingénierie de toutes vos fiches de paie, mois par mois, année par année, tranche par tranche sur l’ensemble de votre carrière. C’est une analyse beaucoup plus fine et poussée qui permet de remonter et parfois corriger des choses qu’on ne voit pas nécessairement à l’œil nu. Un expert de la stratégie Se faire accompagner c’est aussi se donner les moyens de mener une réflexion suffisamment tôt pour pouvoir mettre en place votre scénario retraite idéal. Dès 45-50 ans on a des choix à faire qui engagent l’avenir. Mais bien souvent on ne les approfondit pas par manque de temps ou simple ignorance. Les outils de simulation automatique disponibles en ligne engendrent aussi bien des questions auxquels vous n’avez pas nécessairement de réponse claire : est-il nécessaire de repousser sa date de départ ? Peut-on l’anticiper ? Comment gérer l’impact d’un changement professionnel ? etc. En vous faisant bénéficier de son expérience et de ses connaissances l’expert va dynamiser votre préparation à la retraite Il connait les différents dispositifs et en maitrise parfaitement les mécanismes. Il saura donc identifier les meilleurs options en fonction de vos objectifs, vous en expliquer les tenants et aboutissants, vous éclairer de façon concrète en établissant des projections de vos droits , et enfin vous conseiller dans vos choix et dans la mise en place de la stratégie retenue étape par étape. Un expert des démarches Avoir recours à un conseiller retraite c’est être soutenu dans vos démarches administratives souvent perçues comme longues et fastidieuses ; c’est aussi la certitude de n’oublier aucune étape importante et d’aborder chacune de celles-ci en bénéficiant d’un regard professionnel soucieux des détails et de la défense de vos intérêts, vigilant sur les échéances à respecter. Nos conseils : Opter pour un accompagnement retraite c’est en quelques sortes investir pour préparer au mieux sa troisième vie : ne vous fiez pas exclusivement au tarif, veillez aussi à la qualité des prestations fournies. ère conseils retraite vous apporte des garanties : prestataire indépendant, spécialisé depuis 22 ans dans les régimes de retraite obligatoires, tous nos consultants sont salariés de l’entreprise et hautement qualifiés (docteur en droit privé, spécialisé en droit de la protection sociale, titulaire d’une Maîtrise de Sciences de Gestion…). Pour en savoir plus sur le cabinet et ce qui nous différencie voir la rubrique Découvrez ère conseils retraites
  • Comment récupérer mon relevé individuel de situation tous régimes ?
    Le Relevé de Situation Individuelle – également appelé RIS ou encore Relevé de carrière tous régimes –regroupe l’ensemble des droits à la retraite acquis durant votre carrière au sein des différents régimes auxquels vous avez cotisé. Il est généré dès vos 35 ans et tous les 5 ans. Vous pouvez le récupérer de la façon suivante : Créer un espace personnel sur le site de l’assurance retraite ici Cliquer sur votre nom en haut à droite et sélectionner « Mes Démarches » Sélectionner l’option « demander mon relevé de carrière tous régimes (RIS) Cliquer sur le bouton « Demander mon relevé Individuel de Situation » Il se peut que le message « Votre demande est bien prise en compte, votre document est en cours de constitution. » soit d'abord affiché. Dès qu’il changera en «Votre Relevé Individuel de Situation est disponible, nous vous invitons à le consulter » il sera alors possible de cliquer sur le lien .pdf pour le télécharger Nos conseils : Ce relevé reflète l'enregistrement de vos droits auprès des caisses. Il est utilisé pour la liquidation. Il est donc indispensable de vérifier son contenu afin d’éviter erreurs ou omissions qui se répercuteraient sur toute la durée de votre retraite. Attention : une fois la liquidation enclenchée vous ne pourrez plus y accéder. Il est donc recommandé de le télécharger et de le stocker sur votre ordinateur. Sachez qu'il existe également d'autres relevés utiles et complémentaires tel que le relevé détaillé des points AGIRC-ARRCO.
  • Comment signer mon offre d'accompagnement ère conseils ?
    Explications L'offre d'accompagnement ère conseils peut être signée directement en ligne. Cette signature électronique est par ailleurs certifiée eIDAS. La procédure ci-dessous vous aide pas à pas. Compatibilité et navigateurs recommandés Pour une utilisation optimale de l’application, nous recommandons les navigateurs suivants : ​ Google Chrome (version 61 et plus) Opéra (version 60 et plus) Edge (version 79 et plus) Safari (version 12.1 et plus) ​ Des dysfonctionnements nous ont été remontés avec le navigateur firefox Il est également possible que des fonctionnalités soient bloquées sur le support tablette : utiliser de préférence un ordinateur ou un téléphone pour signer l'offre. Etape 1 votre chargé d’affaires ère conseils vous a envoyé par email un message contenant un lien commençant par https://axonaut.com/document/ > en suivant ce lien vous pouvez ouvrir votre espace client en ligne et consulter le document à signer. Etape 2 Cliquez sur le bouton "Signer en ligne" à droite : une nouvelle fenêtre s’ouvre afin de saisir vos coordonnées : une fois celles-ci renseignées, cliquez sur « continuer ». ​Etape 3 Le devis ère conseils apparait suivi des conditions générales de vente. Il faut faire défiler l’ensemble des pages pour que devienne accessible le bouton « signer » dans la barre horizontale qui se situe en bas de l’écran. Etape 4 Après avoir cliqué sur le bouton « signer » vous allez recevoir un code par sms au numéro indiqué précédemment : notez le dans l’espace prévu à cet effet. Etape 5 Après validation, un message de confirmation apparait : le document est à présent signé et certifié. Un exemplaire original vous est envoyé par email pour archivage. Nos conseils : Votre chargé de compte ère conseils vous recontactera prochainement afin de vous transmettre le nom et les coordonnées complètes du consultant-juriste qui va traiter votre dossier. ​ Merci de votre confiance !
  • Comment déduire de ses revenus imposables les frais d'assistance à la liquidation de vos droits ?
    Explications : Les prestations d’assistance rendues aux assurés sociaux en vue de les aider à accomplir les démarches auprès des différents organismes de retraite pour obtenir la liquidation de leurs droits à pension sont déductibles à 100% des revenus imposables en application du 1 de l'article 13 du CGI. Les frais versés pour des prestations d’assistance à la liquidation des droits à la retraite doivent être déduits l’année de leur paiement. Les justificatifs et factures doivent être conservés par le contribuable Le rescrit* du 06 mars 2012 n°2012-13 disponible sur le site du bulletin officiel des finances publiques/Impôts précise les modalités de la déduction fiscale. * Un rescrit est une réponse de l’administration aux questions sur l’interprétation d’un texte Deux cas de figure peuvent se présenter : Cas 1 : l’année du paiement correspond à l’année de la liquidation Les dépenses engagées sont à déduire sur la ligne 1AS/1BS « pensions, retraites et rentes » du formulaire de déclaration de revenus 2042. Cas 2 : l’année du paiement est différente de l’année de la liquidation Le texte précise que si aucune pension n’est encore perçue sur l’année de paiement des prestations d’assistance, dans ce cas la dépense peut, à titre de règle pratique, être déclarée en « déductions diverses » du revenu global (ligne 6DD de la déclaration n° 2042-C ). Une note explicative doit alors être jointe à la déclaration de revenus. Nos conseils : Ne pas confondre avec les frais correspondants aux prestations de conseil engagés parfois très en amont de cette liquidation, tel qu'un bilan retraite, qui ne sont pas concernés par cette mesure. C'est bien seule l’assistance aux assurés pour obtenir la liquidation de leurs droits qui est déductible car directement liée à l'acquisition ou la conservation du revenu.
  • Comprendre les régimes obligatoires – La pension de base
    Explications : En tant que salarié vous êtes soumis à des cotisations qui vous permettent de bénéficier, à votre retraite, d'une pension. Les retraites de base et complémentaire constituent 2 régimes de retraite obligatoires. Si vous avez effectué toute votre carrière en tant que salarié dans le secteur privé, à votre départ vous percevez une retraite de base du régime général de la Sécurité sociale et une retraite complémentaire de l'Agirc-Arrco. Régimes obligatoires : régime de base + complémentaire Lorsque vous avez exercé des professions relevant de plusieurs régimes de retraite (agriculture, artisanat, commerce, profession libérale, salarié du secteur privé, agent du secteur public, etc.), vous percevez plusieurs pensions de retraites de base et complémentaires. Les règles de calcul de vos pensions de retraite sont différentes dans le régime de base et le régime complémentaire. Cette rubrique s’intéresse au régime de base. Il existe 42 régimes de retraites obligatoires en France. Pour simplifier la compréhension, les explications se limiteront aux règles classiques du salarié du secteur privé. AGE DE DEPART A LA RETRAITE (depuis la génération 1955) Il existe différents âges pour partir à la retraite : Age légal de départ à la retraite - 62 ans - C’est l’âge à partir duquel l’assuré peut légalement faire sa demande de retraite : 62 ans pour les personnes nées à partir de 1955. Cependant si vous ne réunissez pas les conditions pour bénéficier du taux maximum (appelé aussi « taux plein »), vous serez pénalisé. Age du taux plein Age à partir duquel il est possible de partir en retraite sans subir la décote sur le montant de sa pension Age du taux plein automatique - 67 ans - Age à partir duquel la retraite est calculée au taux maximum, et ce quel que soit le nombre de trimestres acquis (c'est à dire même s’il vous en manque). Age de mise à la retraite d’office - 70 ans - Dès lors qu’un salarié est âgé de 70 ans, il peut être mis à la retraite d’office par son employeur même sans son consentement. Retraite anticipée Il s’agit de cas particuliers où les personnes peuvent partir plus tôt (travailleurs handicapés, carrière longue, prise en compte de la pénibilité…). COTISATIONS L’assurance vieillesse constitue le régime de retraite de base des salariés. Géré par la Cnav (caisse nationale d’assurance vieillesse), ce régime est financé par une cotisation d’assurance vieillesse prélevé sur votre fiche de paie qui se décompose en réalité en deux cotisations : - une part dite « plafonnée », c'est à dire calculée sur la fraction de la rémunération inférieure ou égale au plafond de la sécurité sociale. - l’autre déplafonnée, c'est à dire calculée sur la rémunération totale. Une part de ces cotisations est à la charge des employeurs. L’autre est à la charge du salarié. Les taux sont détaillés ici PENSIONS DE RETRAITE L'Assurance vieillesse du régime général de la Sécurité sociale prend en compte : - votre nombre de trimestres d'assurance vieillesse. - la rémunération sur laquelle ont été prélevées les cotisations L’acquisition des trimestres se fait par les salaires et non en temps de travail : un trimestre retraite cotisé est une unité de référence correspondant à un montant de revenu perçu. Il ne s’agit pas d’un trimestre temporel (trois mois), sauf l’année de la liquidation de vos droits. Explication : Pour valider un trimestre, vous devez percevoir 150 x le smic horaire brut Soit en 2022 150 x 10,57 euros = 1 585,5 €. Pour valider 4 trimestres (le maximum possible) en 2022, votre revenu annuel brut doit être au moins égal à 1.585,50 euros x 4 = 6.342 €. Les trimestres assimilés sont des périodes d’interruption de travail qui comptent tout de même pour la retraite : maladie, maternité, chômage, service militaire, etc Quels que soient vos revenus, seuls quatre trimestres au maximum peuvent être validés au cours d’une année civile. Trimestres validés = trimestres cotisés + trimestres assimilés Le nombre de trimestres « taux plein » varie selon les générations :cela dépend de l’année de naissance. Voir ici S’il n’a pas tous ses trimestres l’assuré subit une minoration sur le montant de sa pension, appelée décote. Inversement s’il a acquis plus de trimestres que nécessaire l’assuré bénéficie d’une surcote. La formule de calcul de la pension de base est la suivante : RAM = revenu annuel moyen = il s’agit de la moyenne des 25 meilleurs salaires perçus sur toute la carrière. Attention: - Pour la retraite le salaire pris en compte est plafonné au PASS (plafond annuel de la sécurité sociale), même si la rémunération perçue a été supérieure. Le PASS varie chaque année. *PASS 2022 : 41 136 € - La rémunération de l’année de liquidation de vos droits n’est pas prise en compte Taux : il s’agit de la part de votre revenu de référence que vous pouvez toucher à la retraite. Le taux plein est fixé à 50 % de votre salaire annuel moyen. S’il vous manque des trimestres (moins de trimestres validés que de trimestres demandés) il sera diminué (décote). Durée d’assurance : il s’agit d’un ratio entre le nombre de trimestres validés et le nombre de trimestres exigés pour votre génération. A cette formule peuvent être ajoutées des majorations (exemple. majoration de pension de 10% à partir du 3ème enfant pour les deux parents). Nos conseils : Vous devrez faire une demande de liquidation de vos droits auprès de chacune des caisses de retraite où vous avez cotisé : ère conseils peut s'en charger pour vous et vérifier/corriger les calculs de vos pensions. Cette prestation est déductible à 100% de votre revenu imposable. S’il vous manque des trimestres, le taux ET la durée d’assurance sont minorés. Pour ne pas subir de pénalité des solutions existent ! Mais il faut se pencher sur le sujet avant d'être au pied du mur.
  • Comprendre les régimes obligatoires – La pension complémentaire
    Explications : En tant que salarié vous êtes soumis à des cotisations qui vous permettent de bénéficier, à votre retraite, d'une pension. Les retraites de base et complémentaire constituent 2 régimes de retraite obligatoires. Ne pas confondre la retraite complémentaire obligatoire avec la retraite supplémentaire facultative : en plus des retraites de base et complémentaires obligatoires, vous pouvez en effet cotiser librement auprès de régimes d’épargne retraite. Régimes obligatoires : régime de base + complémentaire La retraite complémentaire des salariés dite retraite AGIRC-ARRCO s'ajoute à la retraite obligatoire de base mais les règles de calcul de vos pensions sont différentes. Cette rubrique s’intéresse au régime complémentaire obligatoire. Pour simplifier, les explications se limiteront aux règles classiques du salarié du secteur privé. COTISATIONS Les cotisations sociales Agirc-Arrco (salariales et patronales) sont converties en points au cours de votre carrière. Lors de votre départ en retraite, ces points sont reconvertis en pension. Avant 2019 : - les salariés du privé, cadres et non cadres, devaient tous cotiser à l’Arrco (Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés) en fonction de 2 tranches distinctes (la part de salaire brut sous le plafond de sécurité sociale ou PSS et la part située entre 1 et 3 fois ce plafond) - les salariés cadres devaient en plus verser des cotisations auprès de l’Agirc (Association générale des institutions de retraite des cadres). Dans ce système un cadre à temps plein avait une garantie minimale de points (GMP) de 120 points pour une année de cotisation. Le salaire annuel brut était découpé en trois tranches de cotisation : la tranche A, la tranche B et la tranche C. La part du salaire affecté à chaque tranche déterminait le montant de chaque cotisation. A partir du 1er janvier 2019 : - Les deux caisses ont fusionnées : les salariés, cadres et non cadres, ont désormais tous une seule caisse de retraite complémentaire appelée AGIRC-ARRCO. Ce régime unifié a entraîné la suppression de la garantie minimale de points (GMP) et il ne comporte plus que 2 tranches de cotisation, ayant chacune leur taux. L’ensemble du dispositif est détaillé ici Les points acquis au titre de la tranche B et C auprès de l’Agirc avant 2019 ont été convertis en points Agirc-Arrco. PENSIONS DE RETRAITE Le calcul de la pension complémentaire AGIRC-ARRCO se fait selon la formule suivante : Nombre de points X valeur du point au moment du départ = pension brute annuelle Attention : 3 coefficients minorants viennent impacter les régimes complémentaires AGIRC ARCCO : 1) Un coefficient de décote est appliqué s’il vous manque des trimestres et en fonction du nombre de trimestre manquant 2) Un coefficient de solidarité ou minoration temporaire (3 ans) s'applique aux retraités nés à partir du 1er janvier 1957 même avec l’âge légal, et même avec le taux plein. Ce dispositif est destiné à encourager la poursuite de l’activité : auquel cas la minoration s’annulera puis une bonification temporaire (1an) sera appliquée. 3) Un coefficient d’anticipation tranche C pour les droits constitués avant le 1er janvier 2016 En régime complémentaire les enfants donnent droit à deux types de majoration de pension : Majoration pour enfants à charge (temporaire) Ou majoration pour enfants nés ou élevés (à partir de 3 enfants) : définitive mais plafonnée dans son montant. Ces majorations ne sont pas cumulables : c’est la plus favorable qui est versée. DEPART A LA RETRAITE La liquidation du régime complémentaire est possible uniquement si les intéressés ont cessé ou cessent toute activité professionnelle (sauf retraite progressive et quelques cas particuliers) Nos conseils : La complémentaire constitue généralement la part la plus importante de votre régime de retraite obligatoire mais attention, une décote au régime de base impacte aussi le régime complémentaire. Plusieurs règles coexistent aujourd’hui concernant le calcul du régime complémentaire, compliquant la bonne compréhension et vérification de ses mécanismes. Pour une étude personnalisée merci de nous contacter.
  • Chômage : quels sont les impacts sur les droits à la retraite ?
    Explications : Une période de chômage peut permettre de valider des droits retraite, tant dans le régime de base, que dans le régime complémentaire. Toutefois, des conditions sont à respecter selon les situations. Il s’agit de différencier les périodes de chômage indemnisé et celles de chômage non indemnisé. Chômage indemnisé Les périodes de chômage indemnisé sont « assimilées » à des périodes d’activité. Elles sont prises en compte dans la durée d’assurance. Ainsi, 50 jours de chômage indemnisé permettent de valider 1 trimestre de retraite de base, avec un maximum de 4 trimestres par an. En outre, les allocations chômage sont soumises aux cotisations pour la retraite complémentaire. Par conséquent, elles donnent lieu à l’acquisition de points pour la retraite complémentaire. Les modalités de calcul dépendent de 4 éléments : Salaire Journalier de Référence, assiette fictive des cotisations, taux de calcul des points, et salaire de référence AGIRC-ARRCO. > L’assiette fictive de cotisations retraite s’obtient selon la formule suivante : > Pour les bénéficiaires de ARE (Aide au Retour à l’Emploi) , ASR et ASP, le taux de cotisations appliqué est de 6,2% pour la partie de l’assiette inférieure au PASS, 17% pour la partie de l’assiette supérieure au PASS. > Pour les bénéficiaires des ASFNE et ASS, le taux de cotisation est de 4% pour la partie de l’assiette inférieure au PASS et 12% pour la part de l’assiette supérieure au PASS. > Le salaire de référence AGIRC-ARRCO est fixé par le régime AGIRC-ARRCO et change chaque année. Ainsi, le nombre de points retraite AGIRC-ARRCO attribués pour les ARE, ASR et ASP = Chômage non indemnisé Les périodes de chômage non indemnisé avant 1980 permettent de valider des trimestres comme les périodes de chômage indemnisé. En revanche, à compter de 1980, la législation a été modifiée : - Lors de la 1ère période de chômage non indemnisé dans une carrière, ne faisant pas suite à une période de chômage indemnisé, il est possible de valider des trimestres retraite à hauteur d’un trimestre par période de 50 jours de chômage. Cependant, cette possibilité est limitée à 4 trimestres pour les périodes allant jusqu’au 30 juin 2011 ; elle a été étendue à 6 trimestres à partir du 1er juillet 2011. Cette période de 18 mois peut être continue ou discontinue. - Pour les périodes suivantes, la période de chômage non indemnisé doit succéder immédiatement à une période de chômage indemnisé. Dans ce cas, la limite est portée à une année (4 trimestres). Pour une personne âgée de plus de 55 ans et qui a cotisé au moins 20 ans à la retraite, la limite est portée à 5 années. Cette période doit être impérativement être continue. - Afin de bénéficier de ces trimestres, la personne doit impérativement avoir cotisé au régime général ou SSI (régime des indépendants) avant la période de chômage et doit impérativement rester inscrite auprès de Pôle emploi en effectuant son actualisation chaque mois. En revanche, les périodes de chômage non indemnisé ne permettent pas l’acquisition de points pour la retraite complémentaire AGIRC-ARRCO. Cas particulier du maintien des droits chômage jusqu’à la date d’obtention de la retraite à taux plein Dans le cas d’une indemnisation au titre de l’Aide au Retour à l’Emploi (ARE), il est possible, sous certaines conditions, de bénéficier du dispositif de maintien des droits à l’allocation chômage jusqu’à la veille de la retraite à taux plein. Pour cela, l’ensemble des conditions suivantes doivent être remplies : • Avoir 62 ans (ou plus), mais ne pas avoir validé le nombre de trimestres requis pour bénéficier du taux plein • Avoir été indemnisé par Pôle emploi au moins 365 jours depuis l’ouverture des droits • Justifier de 12 ans d’affiliation au régime d’assurance chômage • Justifier d’une période d’emploi de 1 an continu ou 2 ans discontinus dans une ou plusieurs entreprises, au cours des 5 années précédant la fin du contrat de travail pris en compte pour l’ouverture des droits • Justifier de 100 trimestres validés par l’assurance vieillesse Si l’ensemble des conditions sont réunies, l’allocation chômage pourra être perçue jusqu’à la veille de la date d’obtention de la retraite à taux plein. Ainsi, pour les personnes nées après le 1er janvier 1955, l’indemnisation cessera au plus tard la veille des 67 ans (âge automatique du taux plein si le nombre de trimestres requis n’est pas atteint). Par conséquent, les droits retraite validés au titre du chômage seront ajoutés à ceux validés au titre des activités professionnelles et permettront de majorer la durée d’assurance, le taux de liquidation et les points de la retraite complémentaire AGIRC-ARRCO. Néanmoins, les allocations perçues au titre du chômage ne seront pas pris en compte dans le Revenu Annuel Moyen (moyenne des 25 meilleures années), assiette de calcul de la pension de base du régime général. En outre, dans le cas de la retraite anticipée pour carrière longue, les trimestres validés au titre du chômage sont retenus dans la limite de 4 trimestres. Ainsi, la complexité d’une carrière professionnelle, éventuellement entrecoupée de périodes de chômage indemnisé ou non, peut influer fortement sur les futures pensions de retraite. Il paraît important de porter une attention particulière sur les droits enregistrés et d’en vérifier la cohérence ; Néanmoins, chaque situation individuelle est unique et peut être soumise à l’interprétation personnelle de l’agent de Pôle Emploi, qui aura le pouvoir de décision pour accepter ou non certains justificatifs ou conditions. Enfin, soyez certains qu’adopter les bonnes stratégies en fin de carrière, est un gage d’optimisation de ses futures pensions de retraite. Nos conseils : Voir aussi dans le menu Actualité & Vidéos notre article sur la réforme de l'assurance chômage > point au 21/11/2022
  • Comment estimer le montant de ma future retraite ?
    Explications : Les régimes de retraite obligatoires ont mis en place un simulateur gratuit - M@rel - qui vous permet d’obtenir une première estimation de votre future retraite (âge et montant) en fonction de différentes dates de départ. Pour accéder à M@rel, connectez-vous à votre compte personnel retraite sur www.info-retraite.fr ou www.lassuranceretraite.fr. Les estimations de pension effectuées en ligne sont toutefois indicatives : ne perdez pas de vue que ces simulations ne sont que des hypothèses qui restent à confirmer. Pour obtenir une meilleur compréhension de vos droits à la retraite consultez notre rubrique Visibilité. Nos conseils : Dans le cadre de la liquidation de vos droits ère conseils vérifie systématiquement les montants de vos pensions afin d’être certain que tout est pris en compte et que les calculs sont corrects. En effet, en cas de désaccord les délais pour contester sont limités dans le temps : ère conseils surveille ces échéances et vous accompagne jusqu'au versement effectif des bonnes pensions sur votre compte en banque. Visitez notre page conseils retraites > particuliers > liquidation pour en savoir plus.
  • Comment récupérer mon relevé individuel de situation tous régimes ?
    Le Relevé de Situation Individuelle – également appelé RIS ou encore Relevé de carrière tous régimes –regroupe l’ensemble des droits à la retraite acquis durant votre carrière au sein des différents régimes auxquels vous avez cotisé. Il est généré dès vos 35 ans et tous les 5 ans. Vous pouvez le récupérer de la façon suivante : Créer un espace personnel sur le site de l’assurance retraite ici Cliquer sur votre nom en haut à droite et sélectionner « Mes Démarches » Sélectionner l’option « demander mon relevé de carrière tous régimes (RIS) Cliquer sur le bouton « Demander mon relevé Individuel de Situation » Il se peut que le message « Votre demande est bien prise en compte, votre document est en cours de constitution. » soit d'abord affiché. Dès qu’il changera en «Votre Relevé Individuel de Situation est disponible, nous vous invitons à le consulter » il sera alors possible de cliquer sur le lien .pdf pour le télécharger Nos conseils : Ce relevé reflète l'enregistrement de vos droits auprès des caisses. Il est utilisé pour la liquidation. Il est donc indispensable de vérifier son contenu afin d’éviter erreurs ou omissions qui se répercuteraient sur toute la durée de votre retraite. Attention : une fois la liquidation enclenchée vous ne pourrez plus y accéder. Il est donc recommandé de le télécharger et de le stocker sur votre ordinateur. Sachez qu'il existe également d'autres relevés utiles et complémentaires tel que le relevé détaillé des points AGIRC-ARRCO.
  • Comment signer mon offre d'accompagnement ère conseils ?
    Explications L'offre d'accompagment ère conseils peut être signé directement en ligne. Cette signature électronique est par ailleurs certifiée eIDAS. La procédure ci-dessous vous aide pas à pas. Compatibilité et navigateurs recommandés Pour une utilisation optimale de l’application, nous recommandons les navigateurs suivants : ​ Google Chrome (version 61 et plus) Opéra (version 60 et plus) Edge (version 79 et plus) Safari (version 12.1 et plus) ​ Des dysfonctionnements nous ont été remontés avec le navigateur firefox Etape 1 votre chargé d’affaires ère conseils vous a envoyé par email un message contenant un lien commençant par https://axonaut.com/document/ > en suivant ce lien vous pouvez ouvrir votre espace client en ligne et consulter le document à signer. Etape 2 Cliquez sur le bouton "Signer en ligne" à droite : une nouvelle fenêtre s’ouvre afin de saisir vos coordonnées : une fois celles-ci renseignées, cliquez sur « continuer ». ​Etape 3 Le devis ère conseils apparait suivi des conditions générales de vente. Il faut faire défiler l’ensemble des pages pour que devienne accessible le bouton « signer » dans la barre horizontale qui se situe en bas de l’écran. Etape 4 Après avoir cliqué sur le bouton « signer » vous allez recevoir un code par sms au numéro indiqué précédemment : notez le dans l’espace prévu à cet effet. Etape 5 Après validation, un message de confirmation apparait : le document est à présent signé et certifié. Un exemplaire original vous est envoyé par email pour archivage. Nos conseils : Votre chargé de compte ère conseils vous recontactera prochainement afin de vous transmettre le nom et les coordonnées complètes du consultant-juriste qui va traiter votre dossier. ​ Merci de votre confiance !
  • Comment déduire de ses revenus imposables les frais d'assistance à la liquidation de vos droits ?
    Explications : Les prestations d’assistance rendues aux assurés sociaux en vue de les aider à accomplir les démarches auprès des différents organismes de retraite pour obtenir la liquidation de leurs droits à pension sont déductibles à 100% des revenus imposables en application du 1 de l'article 13 du CGI. Les frais versés pour des prestations d’assistance à la liquidation des droits à la retraite doivent être déduits l’année de leur paiement. Les justificatifs et factures doivent être conservés par le contribuable Le rescrit* du 06 mars 2012 n°2012-13 disponible sur le site du bulletin officiel des finances publiques/Impôts précise les modalités de la déduction fiscale. * Un rescrit est une réponse de l’administration aux questions sur l’interprétation d’un texte Deux cas de figure peuvent se présenter : Cas 1 : l’année du paiement correspond à l’année de la liquidation Les dépenses engagées sont à déduire sur la ligne 1AS/1BS « pensions, retraites et rentes » du formulaire de déclaration de revenus 2042. Cas 2 : l’année du paiement est différente de l’année de la liquidation Le texte précise que si aucune pension n’est encore perçue sur l’année de paiement des prestations d’assistance, dans ce cas la dépense peut, à titre de règle pratique, être déclarée en « déductions diverses » du revenu global (ligne 6DD de la déclaration n° 2042-C ). Une note explicative doit alors être jointe à la déclaration de revenus. Nos conseils : Ne pas confondre avec les frais correspondants aux prestations de conseil engagés parfois très en amont de cette liquidation, tel qu'un bilan retraite, qui ne sont pas concernés par cette mesure. C'est bien seule l’assistance aux assurés pour obtenir la liquidation de leurs droits qui est déductible car directement liée à l'acquisition ou la conservation du revenu.
  • Pourquoi faire appel à un expert retraite ?
    Explications : Il est très important de bien gérer votre dossier retraite car les conséquences impactent directement les revenus sur lesquels vous pourrez compter une fois votre carrière professionnelle achevée. Voici un résumé de la valeur ajoutée d’un organisme tel que le nôtre. Pour plus de détails sur nos services reportez-vous aux différentes rubriques du menu « nos conseils retraites ». Un expert de la vérification Un expert retraite va aller au-delà du simple contrôle de cohérence entre vos droits enregistrés et votre carrière tel que vous pouvez l’effectuer vous-même : il va être capable de faire une rétro-ingénierie de toutes vos fiches de paie, mois par mois, année par année, tranche par tranche sur l’ensemble de votre carrière. C’est une analyse beaucoup plus fine et poussée qui permet de remonter et parfois corriger des choses qu’on ne voit pas nécessairement à l’œil nu. Un expert de la stratégie Se faire accompagner c’est aussi se donner les moyens de mener une réflexion suffisamment tôt pour pouvoir mettre en place votre scénario retraite idéal. Dès 45-50 ans on a des choix à faire qui engagent l’avenir. Mais bien souvent on ne les approfondit pas par manque de temps ou simple ignorance. Les outils de simulation automatique disponibles en ligne engendrent aussi bien des questions auxquels vous n’avez pas nécessairement de réponse claire : est-il nécessaire de repousser sa date de départ ? Peut-on l’anticiper ? Comment gérer l’impact d’un changement professionnel ? etc. En vous faisant bénéficier de son expérience et de ses connaissances l’expert va dynamiser votre préparation à la retraite Il connait les différents dispositifs et en maitrise parfaitement les mécanismes. Il saura donc identifier les meilleurs options en fonction de vos objectifs, vous en expliquer les tenants et aboutissants, vous éclairer de façon concrète en établissant des projections de vos droits , et enfin vous conseiller dans vos choix et dans la mise en place de la stratégie retenue étape par étape. Un expert des démarches Avoir recours à un conseiller retraite c’est être soutenu dans vos démarches administratives souvent perçues comme longues et fastidieuses ; c’est aussi la certitude de n’oublier aucune étape importante et d’aborder chacune de celles-ci en bénéficiant d’un regard professionnel soucieux des détails et de la défense de vos intérêts, vigilant sur les échéances à respecter. Nos conseils : Opter pour un accompagnement retraite c’est en quelques sortes investir pour préparer au mieux sa troisième vie : ne vous fiez pas exclusivement au tarif, veillez aussi à la qualité des prestations fournies. ère conseils retraite vous apporte des garanties : prestataire indépendant, spécialisé depuis 22 ans dans les régimes de retraite obligatoires, tous nos consultants sont salariés de l’entreprise et hautement qualifiés (docteur en droit privé, spécialisé en droit de la protection sociale, titulaire d’une Maîtrise de Sciences de Gestion…). Ces avantages sont des critères qui nous démarquent

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Nous sommes un cabinet privé proposant des expertises. Nos consultants agissent exclusivement dans le cadre des missions confiées par nos clients.

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